Nous ne participerons pas aux sessions de travail du Comité technique des 17, 18 avril et 16 mai 2013 consacrées à la mise en place du « RÈGLEMENT DE GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL DES
PERSONNELS DE L’UNIVERSITÉ DE LORRAINE ».


Ces sessions ont pour objectif la mise en application de la délibération du CA du 20 novembre sur le temps de travail, selon les
travaux complémentaires que prévoyait son annexe 2.

– Nous refusons d’aider l’administration à mettre en place une décision contre laquelle nous nous sommes battus, avec vous, et qui a provoqué une pétition de près de 1 600 signatures et fait
descendre dans la rue 400 personnes.
– Nous refusons d’aider l’administration à généraliser le système de pointage à tout l’établissement.
– Nous refusons de travailler à la mise en place de cycles variables de travail qui vont permettre que des périodes hautes à 48h par semaine, 4 semaines de suite, soient programmées pour les
agents dans les périodes de pic d’activité.

Autant d’éléments que nous avions rejetés lors des groupes de travail de l’automne dernier.

Sur cette question du temps de travail, les éluEs CGT et FO sont piégés par l’administration de l’Université depuis les premiers groupes d’août 2012 : 

après 4 réunions, le président avait finalement imposé en novembre 2012 un scénario qui n’était pas celui défendu par les représentants des personnels au Comité technique, un scenario qui
avait été refusé à 9 voix sur 10 par ce même Comité. Aujourd’hui, l’administration a d’ores et déjà travaillé sur le règlement de gestion du temps de travail, les trois sessions à venir visant
uniquement à recueillir les demandes d’amendements des syndicats qui, si elles posent questions, seront transmises au président pour arbitrage. Or, nous le savons, malgré
l’affichage et la communication que la direction de l’Université fait autour du dialogue social, elle poursuit depuis près d’un an ses propres objectifs, souvent opposés à ceux des représentants
du personnel, et ne tient pas ou peu compte du travail, des décisions et des amendements des syndicats.

Par ailleurs, la présidence est hors la loi sur plusieurs points dans cette délibération. Le juge vient de rejeter notre requête en référé suspension, nous n’avons pas
réussi à convaincre le tribunal de l’urgence à suspendre cette mise en place mais notre établissement reste hors la loi.

– d’abord parce qu’il n’a pas consulté le CHSCT, une instance pourtant incontournable dans les universités lorsque les conditions de travail sont en question,
– ensuite, entre autres motifs, parce que le CA n’est pas légalement constitué, malgré les alertes du Ministère et les modifications du règlement intérieur de l’UL.

La présidence a une conception du dialogue social pour la galerie, et sur le fond elle s’en moque. Elle ne respecte pas la loi, elle ne respecte pas les représentants des personnels.

Pour toutes ces raisons, les élus CGT et FO se trouvent de fait dans l’impossibilité de travailler à l’amélioration des conditions de travail de leurs collègues et, contre ce faux
dialogue social qui n’est que monologue présidentiel, ils renoncent à participer à cette parodie au sein des sessions de travail consacré au règlement de gestion du temps de travail des
BIATSS.
Ils assureront leur mandat d’élus lors du Comité technique qui devra se positionner sur cette question le 30 mai et restent à votre écoute pour toute
interrogation.

 

Pour la CGT : Martine Salm et Frédérique Bey

Pour FO : Pierre Pino et Cyrille Borde