Conditions de travail et d’études à l’UL
Communiqué intersyndical
CGT (Lorraine-Sup, SNTRS) – FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB) – SNPREES-FO – Sud-Lorraine-Éducation – UNSA (AI, SNPTES,
SUP’R) – UNEF – Les ObstinéEs
SUP’R) – UNEF – Les ObstinéEs
Appel à tenir des Assemblées Générales
Mardi 10 déc. – 12h
Metz – Campus du Saulcy, UFR SHA, Amphi Poncelet
Nancy – Campus FST (fac de sciences), salle ST 30
Quelles conditions de travail et d’études à l’Université de Lorraine ?
Face aux discours, il y a des faits qui interrogent.
– Alors que les promoteurs de l’Université de Lorraine ont toujours affirmé qu’elle devait être un moteur essentiel du développement socio-économique de la
Région (en oubliant souvent qu’elle est d’abord un lieu de recherche et de formation)…
Région (en oubliant souvent qu’elle est d’abord un lieu de recherche et de formation)…
– Alors qu’un “Pacte pour la Lorraine” signé entre l’État et la Région vante les “atouts académiques remarquables” de cette dernière…
– Alors que 20 postes sont promis par la ministre dans le cadre du contrat de site lorrain dont l’ambition déclarée est de répondre à la « nécessité d’une
politique scientifique de qualité et de grande ampleur au niveau territorial », contrat dans lequel l’UL affirme vouloir « faire des conditions de vie et de travail un facteur
d’attractivité pour les personnels »…
politique scientifique de qualité et de grande ampleur au niveau territorial », contrat dans lequel l’UL affirme vouloir « faire des conditions de vie et de travail un facteur
d’attractivité pour les personnels »…
… Que décide le président, suivi par son CA ?
De faire porter l’effort d’équilibre budgétaire sur la masse salariale à hauteur de 4 millions d’euros, ce qui se traduit dans les faits par une bonne soixantaine
de postes dits “gelés” ? Effort qui devrait être reconduit au moins dans les deux années à venir selon les déclarations du président dans les diverses instances au début de l’été
2013.
de postes dits “gelés” ? Effort qui devrait être reconduit au moins dans les deux années à venir selon les déclarations du président dans les diverses instances au début de l’été
2013.
Ne nous y trompons pas ! Ces postes, pour l’essentiel, ne seront pas gelés, mais vont disparaître. Cela se traduira immanquablement par une dégradation des
conditions de travail et d’études, déjà fortement mises à mal par la fusion des quatre ex-établissements.
conditions de travail et d’études, déjà fortement mises à mal par la fusion des quatre ex-établissements.
– Comment va-t-on pouvoir faire tourner les formations et les laboratoires avec moins de personnels ? Qui va devoir absorber le travail des collègues non
remplacés ?
remplacés ?
– Quel traitement l’UL réserve-t-elle à l’ensemble de ses personnels, toutes catégories et tous statuts confondus ?
Ce sont bien les conditions de travail et d’études qui se jouent actuellement dans les débats des instances. A la question du gel de postes se greffent d’autres
points également porteurs d’enjeux :
points également porteurs d’enjeux :
– Les primes des personnels, sources d’inéquités ; c’est une revalorisation des salaires que nous demandons
– L’avenir et la carte des formations dont certaines sont menacés
– Le statut des personnels enseignants-chercheurs, avec un nouveau décret qui se profile, qui maintient la possible modulation des services (bien utile pour
les présidents dans une situation de gel de postes ?)
les présidents dans une situation de gel de postes ?)
Certes les contraintes budgétaires auxquelles l’Université de Lorraine fait face proviennent pour partie du désengagement de l’État qui, partout en France, provoque
des mesures d’austérité : gels de postes, pression sur les heures complémentaires, seuils d’étudiants pour l’ouverture de formation, requalification de cours magistraux en travaux dirigés…
Mais asphyxier les personnels pour faire respirer le mastodonte Université de Lorraine est-il une solution acceptable ?
des mesures d’austérité : gels de postes, pression sur les heures complémentaires, seuils d’étudiants pour l’ouverture de formation, requalification de cours magistraux en travaux dirigés…
Mais asphyxier les personnels pour faire respirer le mastodonte Université de Lorraine est-il une solution acceptable ?
=> Avec les plus de 1 000 signataires de la pétition “Non au gel de postes”
=> Avec les presque 40 motions signées dans diverses instances de l’UL (CS, CVU, CF, Collégiums, Pôles
scientifiques, UFR, Départements, Laboratoires…)
scientifiques, UFR, Départements, Laboratoires…)
Nous demandons que tous les postes soient publiés et plus généralement d’avoir les moyens nécessaires pour effectuer nos missions dans des conditions
acceptables. Nous appelons à des Assemblées générales sur les sites de Metz et de Nancy pour discuter de la situation et des actions à mener dans les jours et semaines qui viennent, dans la
perspective du CA qui se déroulera le 17 décembre.
acceptables. Nous appelons à des Assemblées générales sur les sites de Metz et de Nancy pour discuter de la situation et des actions à mener dans les jours et semaines qui viennent, dans la
perspective du CA qui se déroulera le 17 décembre.
CGT (Lorraine-Sup, SNTRS) – FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB) – SNPREES-FO – Sud-Lorraine-Éducation – UNSA (AI, SNPTES, SUP’R) – UNEF – Les ObstinéEs